In and out the mud- road 40

Sur la route d’El Chalten. Au départ de la petite ville de Perito Moreno, nous étions confiant sur une journée qui s’annonçait belle. Après quelques heures nous atteignons Gobernador Gregores. Pause déjeuner plutôt rapide. Nous reprenons la route 40 en sachant que nous avons devant nous 70 kms de piste. Une fois longé le lago cardiel nous y sommes. Ça glisse, la terre semble gorgée d’eau. 15 kms plus tard au pied d’une côte nous sommes embourbés. Une boue épaisse et collante enrobe les roues, s’accumule sous nos chaussures, et nous sommes seuls. Seuls enfin pas tout à fait. Quelques minutes auparavant nous avions repéré au détour d’un virage un mobile home, des engins de chantiers. Les pieds dans la boue deux d’entre nous reprennent à pied cette fois la route en espérant trouver de l’aide dans ce cabanon. Ce qui fut le cas. Un employé des routes nous accueille, il nous avait vu passer et se doutait de ce qui allait nous arriver. En quelques minute il démarre son énorme bulldozer avec deux grosses lames devant comme un chasse neige, chasse boue en l’état. Notre sauveur, accroche la voiture à sa machine et va nous tirer de cette coulée de boue. 7 kms plus tard il nous dépose sur la piste. On the road to El Chalten. Setting off from the small town of Perito Moreno, we were confident that it was going to be a beautiful day. After a few hours we reached Gobernador Gregores. Rather quick lunch break. We got back on route 40, knowing that we had 70 km of track ahead of us. Once we'd skirted the lago cardiel, we were there. It's slippery, the earth seems to be full of water. 15 km later, at the foot of a hill, we were stuck in the mud. Thick, sticky mud coated our wheels, accumulated under our shoes, and we were alone. Well, not quite alone. A few minutes earlier we'd spotted a mobile home and some construction equipment round a bend. With our feet in the mud, two of us set off again on foot, hoping to find help in this shed. Which we did. A road worker greeted us; he had seen us pass and suspected what was going to happen to us. In a few minutes he started up his huge bulldozer with two big blades in front like a snowplough, which in its current state is a mud plough. Our saviour hooks the car to his machine and pulls us out of the mud. 7 km later he drops us off on the track.

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